Boxe thaï: mise aux poings à Pattaya

 Boxe thaï: mise aux poings à Pattaya

Lorsque l'on parle de la Thaïlande à l'étranger, on évoque communément, entre autres et dans le désordre: ses sourires gracieux, ses temples, sa cuisine, ses orchidées, sa soie, ses éléphants, ses paysages magnifiques, ses plages et naturellement son sport national, la boxe thaï, appelée localement «muay thaï», auquel le nom de Pattaya est souvent associé.

          Outre les spécialités locales qui font tout son charme et sa réputation, la ville de Pattaya se caractérise par une bonne demi-douzaine de camps d'entraînement de boxe thaï, dont certains sont célèbres, comme celui de Sityodthong. Situé à quelques kilomètres du centre, sur Siam Country Club Road, il n'est pas sans évoquer les gymnases de la Grèce antique. C'est un vaste préau entouré de quelques annexes.

          En cette chaude après-midi d'avril, il y règne une activité intense. Sous l'œil bienveillant de leurs entraîneurs (parents ou professeurs), une trentaine d'enfants de sept à huit ans sont répartis entre les trois rings, les gros sacs de sable suspendus à des chaînes et les tables à forger les ceintures abdominales.


          Derrière les cordes, des équipiers graciles, garçons et filles, s'exercent au pancrace, mains et pieds nus, sans hargne mais avec beaucoup de détermination, tous absorbés par leur gestuelle. Sur le devant, des lutteurs isolés travaillent leur lancer de métatarse en guettant le retour paresseux des lourdes masses de cuir.                     Sur le côté, comme dans une prière intime, de jeunes spartiates galvanisent leur nombril sur des planches grossièrement assemblées. Un peu plus loin, une frimousse grimaçante se hisse tant bien que mal au-dessus d'un trapèze. Ailleurs encore, d'autres soulèvent des haltères en devisant gaiement.                    Tout à l'heure, ils finiront la séance d'un commun accord, par quelques séries de pompes exécutées sous la houlette de leur tortionnaire préféré. Ce ne sont pas des forçats. Au contraire, ils viennent de leur plein gré et le sourire aux lèvres. A l'occasion, pendant l'entraînement, ils n'hésitent pas à se mesurer à des Farangs qui font carrément le double de leur poids et de leur taille.                     Ce camp, comme d'autres, attire en effet énormément de jeunes étrangers, de tous les continents, qui viennent y passer de quelques semaines à plusieurs mois. Le prix est affiché: 250 bahts chaque session d'entraînement, qui dure généralement une matinée ou une après-midi. Les enfants thaïlandais ne paient pas. Certains sont même nourris et logés au camp. C'est une économie basée sur le partage. Ils rapportent de l'argent à leur entraîneur et à leur promoteur lorsqu'ils combattent à l'extérieur.         [cliquer sur l'image pour visionner une video sur Dailymotion] 

          Pour assister à des rencontres, il suffit d'aller sur Beach Road, au Simon Bar. Au milieu du complexe ouvert se trouve un ring de boxe. Des matches ont lieu tous les vendredis soir. Mais pour y retrouver les élèves des camps sérieux comme celui de Sityodthong, c'est le vendredi à partir de 21 heures. Le spectacle est gratuit, sauf que les enfants, vainqueurs et vaincus, passent dans l'aimable assistance après chaque combat pour toucher leur prime. Mieux vaut prévoir plusieurs coupures de 20 bahts.

         
 (Photo: JMS)

 Il y a des habitués, comme Jean-Marie, qui vient souvent photographier et encourager les petits qui se castagnent. Français résident et éducateur sportif à la retraite, il est à même d'apprécier la vocation de ces gamins. «Le muay thaï est une discipline très rigoureuse qui allie le courage et l'esthétique. Ces mômes font preuve d'une volonté incroyable. Ils s'entraînent tous les après-midi en sortant de l'école et trouvent même le temps de courir le matin».

         

           Les enfants commencent à l'âge de six ou sept ans, à quelques exceptions près comme ce petit Anglais de huit ans que l'on a pu voir récemment sur le ring du Simon Bar mettre son adversaire KO à la deuxième reprise. Son père, lui-même ancien boxeur, ne cachait pas sa joie: «Il a démarré à l'âge de trois ans. Nous venons régulièrement faire des séjours en Thaïlande. Aujourd'hui, mon fils est numéro un dans sa catégorie en Angleterre».         

(Photo: JMS)       

        La classification se fait naturellement par le poids mais aussi par l'expérience. Certains sont plus petits et plus fins mais ont plus de métier. Au Simon Bar, ce sont souvent les académies régionales qui s'affrontent. Les scènes de combat sont parfois touchantes car les moins aguerris font la grimace, ferment les yeux ou tournent la tête en voyant arriver un coup de poing, et les premières à rire sont les mamans venues les soutenir.                           (Photo: JMS) 

            Comme l'explique Jean-Marie, «les moins doués s'arrêtent vite, mais entre temps, ils se sont transformés physiquement et mentalement. En termes de psychomotricité, de coordination et de maîtrise de soi, ce qu'ils ont acquis les accompagnera longtemps.» La carrière d'un nak-muay (boxeur thaï) démarre vers huit ou neuf ans et s'arrête relativement tôt, dans la plupart des cas vers vingt-deux ou vingt-trois ans. En Occident, c'est justement l'âge où les boxeurs professionnels débutent la leur…                    Pour tout adepte du muay thaï, la consécration est de combattre dans l'arène du Lumpini Stadium ou celle de Rajadamnoen, à Bangkok. Mais à Pattaya, cela passe d'abord par le Fairtex Stadium, sur l'avenue Thepprasit, près de Sukhumvit. Les rencontres y sont organisées les lundis et jeudis et s'enchaînent de vingt heures à une heure du matin, par séries de cinq reprises de trois minutes chacune, avec des pauses de deux minutes. Ces rendez-vous hebdomadaires attirent de plus en plus de spectateurs étrangers. Il faut débourser mille bahts mais on a droit en échange à du très bon spectacle, sur le ring et dans la salle.

         
               (Photo: JMS)
 

            En ce 9 avril 2007, comme de coutume, une douzaine de combats sont au programme. Invariablement, les boxeurs sont accompagnés en musique par un trio dont les notes traduisent l'intensité des échanges. L'ensemble est composé d'une clarinette, d'un tambour double face frappé à mains nues et d'une paire de petites cymbales.                     Après l'hymne royal joué à la trompette, les rencontres commencent généralement par les moins de 30 kilos. Ce soir-là, c'est justement Yodcherry, du camp Sidyodthong, une belle petite guerrière de huit ans, qui ouvre la soirée en affrontant un homologue masculin. A la fin de l'escarmouche, son entraîneur de père n'est pas peu fier: elle l'emporte aux points.                     Question décorum, le muay thaï est un sport à la mise en scène très élaborée. La rencontre de deux boxeurs débute par un rituel immuable. Ils exécutent le «waï-kru» (salutation au professeur) et quelques pas de danse (ram-muay) qui servent aussi d'échauffement. Juste avant d'entrer sur le ring (par-dessus les cordes et non pas entre, car cela porte malheur!), chaque boxeur reçoit la bénédiction de son maître qui lui retire le mongkhon (du sanskrit mangal, heureux auspices), un serre-tête supposé le remplir d'énergie spirituelle. Les tatouages dorsaux font également partie de la panoplie du «nak-muay». Le dieu-singe Hanuman, notamment, symbole de force et de courage, est souvent représenté.

          Le terme de «noble art» ne saurait mieux s'appliquer au muay thaï, paradoxalement basé sur les principes bouddhiques fondamentaux. Ici, le but est moins de démolir son adversaire que de se vaincre soi-même. A chaque fin de reprise, les combattants se donnent une tape respectueuse du poing droit. Malgré la violence exprimée, il n'y a pas de haine, pas d'esprit de vengeance.

        Sur les gradins, le public thaïlandais manifeste bruyamment ses encouragements. Chaque coup efficacement porté est salué par un «au-ey» tonitruant, un peu comme les «olé» des aficionados.

        Les plus braillards sont les parieurs qui occupent toute une tribune et utilisent des signes de cambistes pour se transmettre les enjeux. Les boxeurs sont cotés comme des pur-sang et, pendant chaque reprise, l'argent circule ouvertement. Les clameurs augmentent progressivement jusqu'au paroxysme de la fin du match. Et puis, lorsque le vainqueur est proclamé, la tension retombe d'un coup. L'arbitrage n'est jamais remis en cause.                    Lors de ces soirées, on croise habituellement des compatriotes, anciens pratiquants devenus entraîneurs-promoteurs, comme Alexandre Romain qui a notamment organisé, dans ce même stadium, la rencontre au sommet entre Rafik Bakkouri (triple champion de France classe A) et Yodsaenklai, l'étoile montante du muay thaï. «En France comme en Thaïlande, la boxe est un ascenseur social pour les débutants issus des classes défavorisées, mais chez nous ce sont souvent des 'mauvais garçons' qui retrouvent le droit chemin, alors qu'ici les 'nak-muay' apprennent à vivre dans le respect des règles dès leur plus tendre enfance», explique Alexandre, qui évolue dans ce milieu depuis une vingtaine d'années. Pratiquement bilingue, il s'occupe aussi de jeunes espoirs locaux. «Pour arriver à percer, un «nak-muay» doit s'appuyer sur un bon réseau d'intermédiaires avisés, sinon il ne pourra pas faire de combats sérieux.

En Thaïlande, l'organisation des combats est encore décentralisée, ce sont souvent des connivences, des alliances, il faut savoir jouer des inimitiés, avoir la science du relationnel», ajoute-t-il. Car comme le confirme Stéphane Rennesson, anthropologue et spécialiste du muay thaï, «Boxer, c'est se placer dans un système de rapports hiérarchiques pyramidaux. La boxe relie les trois piliers de la Thaïlande: le roi, la communauté des moines bouddhistes et la Nation». C'est donc beaucoup plus qu'un sport-spectacle, c'est une composante essentielle de l'identité nationale thaïlandaise.

                                                          Raymond Vergé

Ci-dessous: photos prises par Christophe Maestracci le 30/06/08
                    au Fairtex Thepprasit Boxing stadium

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From:Manao  To: payen@loxinfo.co.th  Sent: Thursday, December 27, 2007 3:01 PM

Subject: Les petits esclaves de la boxe thaie et les refugies hmongs

Bonjour M. Payen,

Je vous adresse ce message avec plus de 6 mois de retard.

Basé à Pattaya et modeste collaborateur-pigiste au magazine Gavroche, j'ai eu l'occasion de passer 48h à Vientiane récemment. J'ai beaucoup aimé cette ville et je la recommanderai d'ailleurs à tous ceux qui ne savent où aller pour déposer une demande de visa ou simplement pour savourer quelques jours de... détente, malgré ce qui se passe dans les montagnes du Laos et au sommet de... l'État.

J'envisage de proposer un 'papier' sur Vientiane à mon rédacteur en chef, et dans ce but je me suis mis à rechercher de la documentation et je suis naturellement tombé sur les différentes revues de votre livre-reportage "Laos, la guerre oubliée", publiées entre autres dans Le Petit Journal en ligne (mai 2007) et dans le Gavroche (ainsi que sur de nombreux sites internet). J'en avais bien sûr eu connaissance à l'époque, mais j'avoue que je n'ai pas eu l'occasion de parcourir l'ouvrage en entier.

Par contre, j'ai vu votre reportage sur les jeunes boxeurs thaïlandais diffusé au Journal de 20h sur France 2 (début juin 2007) et je dois dire que j'ai été choqué par votre parti pris très négatif et son côté sensationnaliste propre à apitoyer la ménagère de moins de 50 ans, pour utiliser un 'concept-marketing'.  

Car je ne vois pas ce qui vous aurait poussé à montrer les choses sous cet angle 'victimisant', si ce n'est afin de mieux vendre votre soupe, pour utiliser un autre 'concept-marketing'.

Vous savez pertinemment que cela ne se passe pas comme vous l'avez montré. Alors pourquoi avoir déformé la réalité ?

Je vis en Thaïlande depuis 10 ans et j'adore ce pays [et ses habitants]. J'ai eu l'occasion de faire un petit reportage sur ce sujet pour le Gavroche en avril 2007: tous les enfants-boxeurs que j'ai rencontrés étaient non seulement volontaires mais en plus extrêmement motivés, structurés, épanouis, bref: heureux...

Être suspecté de manquer de rigueur intellectuelle [dans un petit reportage] lorsqu'on est sincère par ailleurs [dans votre ouvrage "Laos, la guerre oubliée"]  peut se révéler dommageable pour la cause que l'on défend, surtout si celle-ci est juste, comme c'est le cas pour les Hmongs, je suppose. 

Vous devez être certainement très occupé: je me risque quand même à vous joindre mon témoignage sur la question (i.e. enfants-boxeurs), en espérant que vous trouverez le temps de le lire et de me répondre.

Déontologiquement vôtre,

@+, Raymond/Manao

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http://www.lepetitjournal.com/content/view/14223/1013/

TRADITIONS - Le Muay Thaï : une performance sacrée Version imprimable Suggérer par mail
vendredi 27 avril 2007

Partie intégrante de l'âme siamoise, le Muay thaï occupe une place prépondérante dans le paysage socio-culturel thaïlandais. Son histoire se confond avec celle du pays. Amoureusement entretenu par une tradition plus vivante que jamais, il est à juste titre l'une des fiertés nationales

Le Muay Thaï fait partie intégrante de l'âme siamoise (Photo Raymond Vergé)

Il suffit de passer une soirée dans l'un des temples de la boxe thaïlandaise pour se rendre compte, que le Muay Thaï fait partie intégrante de l'âme siamoise.
Inutile de tergiverser, la télévision ne peut en aucun cas restituer l'ambiance authentique et la chaleur du public thaï face aux héritiers du grand roi Naresuan (1555-1605), qui compte parmi les promoteurs les plus célèbres de ce noble art.
Tous les combats sont précédés par un rituel quasi-mystique qui ajoute à la dramaturgie. Couvert d'une cape chatoyante, un lourd collier de fleurs autour du cou et coiffé de l'indispensable 'mongkhon' (serre-tête fétiche), chaque 'nak-muay' (boxeur) commence sa prestation par une courte prière au pied du ring.
En montant l'escalier, il (ou elle) prend soin d'éviter la 1ère marche et ne passe jamais sous les cordes pour entrer sur la 'scène'. Une fois sur le ring, se déroule une véritable cérémonie chorégraphiée, débutant par une salutation aux maîtres et un hommage rendu à la terre-nourricière. Cette danse, appelée 'ram-muay', aurait pour but à la fois de s'échauffer et de se détendre. Il s'agit également de se concentrer et de bien s'intégrer dans la configuration du lieu, tout en évaluant la charge énergétique de l'adversaire.  Selon une tradition ancestrale, trois, parfois quatre musiciens accompagnent les rencontres d'une mélodie lancinante, héritée de la tradition religieuse de l'Inde.
Chaque combat est constitué de 5 reprises de 3 minutes, entrecoupées de pauses de 2 minutes, pendant lesquelles les boxeurs sont bichonnés par les soigneurs. Massages de la sangle abdominale, frictions à l'eau glacée, étirements des quatre membres, inhalation de 'ya-donn' (mélange de camphre et menthol qui améliore la dynamique respiratoire), quand ce n'est pas l'entraîneur qui souffle dans les bronches de son élève faiblissant, pour lui donner plus de punch…
Les parieurs non plus ne sont pas en reste pour encourager leurs favoris. Occupant une tribune entière, leurs vociférations couvrent parfois le son de la clarinette aux accents de cornemuse. A tel point qu'ils utilisent le langage des signes pour se communiquer les cotes des fiers lutteurs. Pendant ce temps, ces derniers s'échangent crochets dévastateurs, directs du coude fracassants, coups de pied circulaires, lancers de genou perfides, tout en multipliant les feintes et les étreintes. Le Muay Thaï : une combinaison de grâce et de violence qui vous aidera à mieux appréhender le paradoxe thaïlandais. Lire aussi dans le Magazine Gavroche n0152 du mois de mai un article sur les écoles de Muay thaï a Pattaya. Raymond Vergé (www.lepetitjournal.com Bangkok) 27 avril 2007

A Bangkok, des matches sont programmés chaque jour de la semaine, en alternance : au Ratchadamnoen Stadium (tél.: 02-281-42-05), tous les lundis, mercredis, jeudis et dimanches et au Lumpini Stadium (tél. : 02-251-43-03), tous les mardis, vendredis et samedis. Renseignements (horaires et réservations) dans les agences de voyages.

Lumphini Stadium
Rama IV Road, près Suan Lum Night Bazaar, Pathumwan, Bangkok 10330
Tel: +66 0 2251 4303; réservations +66 0 9764 8203
18h30-22h30 mardi, vendredi ; 17h-20h & 20h30-minuit Samedi
Web site: www.muaythailumpinee.com

Ratchadamnoen Stadium
1 Ratchadamnoen Nok Avenue, Phra Nakorn, Bangkok 10200
Tel: +66 0 2281 4205
Fax: +66 0 2282 4720
18h30-22h dimanche, lundi, mercredi, jeudi

Ecoles de Muay Thai

Baan Chang Thai
38 Sukhumvit Soi 63, Khlongton Nua, Watthana, Bangkok 10110
Tel: +66 0 2391 3807
Fax: +66 0 2391 3807
Mar-Dim 9h-19h

Fairtex Gym
99/5 Soi Boonthamanusorn, Theparak Road, Samut Prakarn 10270
Tel: +66 0 2757 5147
7h-22h tous les jours
Web site: www.fairtexbkk.com

SMAC Boxing Club
Floor 9, Panjit Tower, Sukhumvit Soi 55 (Soi Thonglor), Wattana, Bangkok 10110
Tel: +66 0 2712 8810
Web site: www.smacboxingclub.com

Quelques liens :
http://www.phuket-muay-thai.com/
http://www.muaythai2000.com

  

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 14/08/10 : France 24 et le journalisme voyou

Ils ont beau jeu ces journalistes de France 24 à débattre sur l’adéquation du terme « voyou » appliqué au président de la république française par l’hebdo Marianne. Le 15 juin dernier, Cyril Payen et Régis Desconclois nous ont gratifiés sur France 24 du nième reportage sur le tourisme sexuel à Pattaya (ici). Nous avons eu droit à l’habituel plaidoyer contre ce type de tourisme truffé de chiffres faux, d’estimations hasardeuses, de supputations et de témoignages farfelus. L’honnêteté de ces journalistes, semble pour le moins douteuse. Qui sont les voyous ? Non Messieurs les pseudos moralisateurs, Pattaya, ce n’est pas que ça. Les nombreuses familles en vacances ici en témoignent. Bien sûr il y a dans notre ville des quartiers chauds tout comme à Paris, Anvers ou Londres. Pire ? Pas sûr... (Philippe Ambroise - Pattaya)

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http://www.lepetitjournal.com/content/view/52046/2430/

BOXE THAIE:

Le jeune Français Antuan Siangboxing défie la Thaïlande             

vendredi 15 janvier 2010

Un tournoi de boxe thaïlandaise, "Thailand vs Challenger Series", sera organisé demain soir au Royal Paragon Hall et opposera les locaux aux étrangers, dont un champion français de 19 ans, Antuan Siangboxing, complètement "made in Thailand". Antuan Siangboxing (de son vrai nom Antoine Pinto) ou "l'Enfant Requin" a un profil bien particulier car il a passé une grande partie de sa jeunesse dans le royaume. A 11 ans, il entamait sa carrière professionnelle, à 14 ans il se battait au stade Lumpini et à 15 ans au stade Rajadamnoen. De quoi susciter des combats acharnés, car pour les étrangers c'est un véritable défi de dépasser en niveau ceux qui ont la discipline dans le sang, et pour les Thaïlandais il s'agit de défendre la fierté nationale. Antuan Siangboxing se battra contre Nopparat Keatkhamtorn, 26 ans, l'un des champions de muaythai les plus célèbres en Thaïlande, réputé aux genoux de fer. Les autres combats s'annoncent  tout aussi intéressants, avec des grands noms comme le Russe Dzabhar Askerov contre Nonsai Sor Sanyakorn, l'Australien Arslan AK 47 contre Kaoklai Kaennorasing, ou encore la jeune thaïlandaise Zaza Sor Arre, qui s'attaquera du haut de ses 16 ans à la Chinoise Joey Bam Bam, 27 ans. Une série de shows viendra maintenir les spectateurs en haleine entre les combats, avec démonstration d'arts martiaux, musique et spectacles culturels.

B.R. (http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html) vendredi 15 janvier 2010

Thailand VS Challenger

Royal Paragon Hall, 5e étage de Siam Paragon

Rama 1 Rd, Pathumwan, Bangkok

Tickets : 500, 1000, 1500 bahts. Près du ring : 1500, 1800, 2000, 2500 bahts

Réservations : http://thaiticketmajor.com/  ou 02 262 3456

Combats à 19h suivis d'un feu d'artifice et d'une soirée.

Voir aussi http://www.thailandvs.com

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ISUZU "THAI FIGHT": La conférence de presse

[Remerciements à Alexandre ROMAIN pour les photos]

Le 21 juillet, à Lad Prao, banlieue de Bangkok, se tenait la conférence de presse d'un prestigieux tournoi sur plusieurs dates réunissant 16 combattants de 16 pays dans la catégorie des moins de 66,6 kg. Parmis eux, Fabio PINCA représentera les couleurs de France, et Youssef BOUGHANEM celles de la Belgique. Lire la suite…

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MUAI THAI – 140 combats prévus à Suphan Buri pour un record Guinness

La province de Suphan Buri va tenter d'enregistrer un nouveau record mondial Guinness en organisant une compétition de Muay Thaï composée de 140 combats, du 19 janvier au 1er février, a annoncé cette semaine le Bangkok Post. L'évènement devrait réunir des combattants masculins et féminins, d'origine thaïlandaise ou étrangère. D'après l'agent de boxeurs de Muay Thaï basé en Thaïlande Alexandre Romain, aucun Français ne va concourir à ce tournoi. La compétition se tiendra au monument Don Chedi, dans le district du même nom, où se trouve la statue du Roi Naresuan. Les organisateurs ont déclaré qu'elle a été organisée en l'honneur au monarque et afin d'assurer la promotion du Muay Thai auprès de la jeunesse.

(http://www.lepetitjournal.com/bangkok.htm) vendredi 15 janvier 2011

Lire aussi notre article du mercredi 27 octobre 2010, Fabio Pinca et Youssef Boughanem qualifiés pour les demi-finales

Lire aussi notre article du vendredi 22 octobre 2010, Des boxeurs français prêts pour gagner le premier Thai Fight

Lire aussi notre article du jeudi 21 février 2008, Bouddhisme et boxe française : même combat

Lire aussi notre article du 27 avril 2007, Le Muay Thaï : une performance sacrée

25 juillet 2011 (20h): Six Français au PATTAYA STADIUM FAIRTEX !

Le 25 juillet 2011, ils seront six à combattre sous la bannière française au PATAYA STADIUM FAIRTEX (angle Thepprasit/Sukhumvit Roads). Six pugilistes venus affronter d’authentiques ‘nak-muays’ thaïlandais sur leur fief (ainsi que d'autres Européens). Toute une histoire! Leurs patronymes ne sonnent pas vraiment ‘gaulois’ mais ils sont un parfait exemple d’intégration au point de vue hexagonal et international. Telle est la beauté du sport (et en l’occurrence, il s’agit du ‘noble art’…).

PLAN D’ACCÈS

Retrouvez le programme complet de cet évènement auprès de [l'organisateur]:
Alexandre ROMAIN (sur simple appel téléphonique) au 08-61-39-75-10.  

PRIX SPECIAL POUR LES FRANCOPHONES: 800 BAHTS AU LIEU DE 1500 

Une soirée qui ne manquera pas de rester dans les annales.  

 

1-AMINE KACEM (FRANCE) contre TAK CHO NATEETONG (THAILANDE): 55 KG

 2-TANG CHANG PUAK (THAI) contre NOKLAI SIT LOMNAO (THAILANDE): 53 KG

 

3-NABIL TAHA (FRANCE/BELGIQUE) contre SILICHAI PET NONGKI (THAILANDE): 60 KG

 4-THEPALIT SOR SURADET (THAILANDE) contre TEVARAT SIT BENJAMA (THAI.): 53 KG

 

5-MOURAD ZRADNI (FRANCE) contre JACK SIAM TOPAN (THAILANDE): 67 KG

 6-DENCHAI SIT PHOLEK (THAI.) contre PETCHMONGKON CHOKVIOK (THAI.): 55 KG

7-KUBA JAKUB (CZECH REPUBLIC) contre SAKAI TOPAN (THAILANDE): 73 KG

 

8-IBRAHIM CHAIHOU (FRANCE) contre LOPBURI CHO NATEETONG (THAI.): 67 KG

9-SAMINGDEJ SOR LITHAISONG contre JOMYUTIOU SOR LONGTANI (THAI.): 52 KG

10-YASSINE BOUGHANEM (FRANCE/BELGIQUE)

contre CHRISTIAN DAGHIO (ITALIE): 80 KG

11-SURARIT PETNONGKI (THAI.) contre OLAN KHOSAMRIT (THAI.): 64 KG

12-JAWAD PHUKET (FRANCE) contre FILIPO SIT YODTONG (ITALIE): 70 KG

LIENS ASSOCIÉS

http://fr.muaythaitv.com/pages/news/news.php?s_id=1689 

http://www.lesinfosdufight.com/Page34.htm 

http://www.expat-blog.com/forum/viewtopic.php?id=90258 

http://www.ikusa.fr/forums/topic/14977-%e2%80%a2six-français-boxe-le-25-juillet-2011-en-Thaïlande/ 

http://www.siamfightmag.com/reportages/reportages_francais/europe_vs_thailande_Pattaya/europe_vs_thailande_Pattaya.html

http://mma-underground.xooit.fr/t954-Europe-VS-Thaillande-a-pattaya-le-25-juillet-2011.htm 

http://www.yamabushi.ch/index.php/the-news/internationales/item/1528-six-fran%C3%A7ais-au-pataya-stadium-fairtex.html 

http://desportosdecombate.com/noticias/kickboxing-e-muay-thai/746-europa-vs-tailandia-em-pattaya.html 

http://www.olivier-angelini.org/article-europe-vs-thailand-at-pattaya-fairtex-boxing-stadium-set-for-july-25-2011-78717988.html 

http://www.lepetitjournal.com/lesbonsplans/details.php?city=1&type=A&id=16834 

http://www.forumartimarziali.com/forum/index.php?topic=59043.0 

http://www.mixfightmag.fr/EUROPE-VS-Thaïlande-le-25-Juillet-a-Pattaya-Thailande_a29.html

 

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MUAY THAI – Le Français Ibrahim Chiahou champion du monde à Pattaya

Dans un Stadium Fairtex de Pattaya à guichets fermés, le Franco-Marocain Ibrahim Chiahou a remporté lundi la ceinture vacante WMA (World Muay Thai Association) dans la catégorie des 67 kilos en battant son adversaire thaïlandais. La WMA est une fédération mineure mais reconnue par le gouvernement du royaume. Dans les autres combats du gala Europe Vs Thaïlande, un seul Français sur les cinq autres engagés s’est imposé. Il s’agit du boxeur Franco-Belge Yassine Boughanem qui a vaincu le lourd-léger italien Christian Daghio, plusieurs fois champions du monde au cours de sa carrière. Satisfaits de la soirée, les organisateurs français espèrent remonter un événement d’un tel niveau prochainement.

Y.F. (http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html) jeudi 28 juillet 2011

Lire aussi notre article du 20 juillet 2011 – La France défie la Thaïlande à Pattaya

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Soccer Superstar Diego Maradona Visits Fairtex Stadium in Pattaya

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Par Thibaut Machu - 26/07/2010 
Il reste un peu plus d'un an pour s'imprégner de l'atmosphère si particulière d'un des temples de la boxe thaïlandaise. Début 2014, le mythique stade Lumpinee fermera définitivement ses portes sur l'avenue Rama IV pour entamer une nouvelle vie au nord de Bangkok, sur l'avenue Ram Intra où les travaux sont en cours. Le futur complexe sera composé de trois bâtiments disposés sur un espace deux fois plus vaste. Le principal ring pourra accueillir jusqu'à 8.000 spectateurs sur trois étages, sans oublier les personnes à mobilité réduite et dans une atmosphère climatisée. On y trouvera aussi un musée voué à l'histoire de la boxe thaï.
Le stade Lumpinee s'est installé avenue Rama IV en 1956 à l'initiative du général Prapat Charusathian dont la fulgurante ascension dans la hiérarchie militaire comme dans la vie politique du royaume est associée à Thanom Kittikhachon et Sarit Thanarat. Il s'agissait alors de rivaliser avec l'autre sanctuaire bangkokois de la boxe. Le stade Ratchadamnoen avait été inauguré en 1945 à l'instigation d'un autre militaire de stature nationale: Plaek Phibunsongkhram que Sarit Thanarat devait finalement évincer du pouvoir par un coup d'Etat en 1958. Affaire de prestige autant que de sueur et de paris sportifs, le stade Lumpinee est aujourd'hui encore sous la tutelle de l'Armée dont le chef, le Général Prayuth Chan-ocha préside le comité de direction. En revanche le terrain de l'avenue Rama IV, désormais jugé trop exigu et dont la valeur a flambé, est propriété de la Couronne. Un futur développement commercial est envisagé.
Le stade Lumpinee est ouvert au public entre 18 et 22 h les mardis et vendredis. Entre 17h et 0h 30 le samedi. Pas de match les jours de fêtes religieuses.
E.D. (http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html) mercredi 24 octobre 2012


11/03/2008
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